Des photos choquantes montrent comment les femmes françaises étaient punies en se faisant raser la tête publiquement pour avoir collaboré avec les nazis _ Old Fr

À la fin de la Seconde Guerre mondiale, de nombreux Français accusés de collaboration avec l’Allemagne subissent un acte de vengeance particulièrement humiliant : ils se rasent la tête en public.

Il existe des milliers et des milliers d’images joyeuses de la libération de la France en 1944. Mais parmi ces images réjouissantes, il y en a aussi des images choquantes. Celles-ci montrent le sort des femmes accusées de « collaboration horizontale ». Pour résumer, lorsqu’une femme qui s’était engagée dans une collaboration horizontale – c’est-à-dire avoir eu des relations sexuelles avec les troupes d’occupation – était punie, sa tête était rasée de force dans un premier temps. Selon ce que ressentaient les partisans, elle aurait également pu être déshabillée, goudronnée et emplumée, et peut-être battue.

La punition consistant à raser la tête d'une femme avait des origines bibliques. En Europe, la pratique remonte au Moyen Âge, avec les Wisigoths. Au Moyen Âge, cette marque de honte, dépouillant une femme de ce qui était censé être son trait le plus séduisant, était communément une punition pour adultère. Le rasage de la tête des femmes en guise de représailles et d'humiliation a été réintroduit au XXe siècle. Après l’occupation de la Rhénanie par les troupes françaises en 1923, les femmes allemandes qui entretenaient des relations avec elles subirent le même sort. Et pendant la Seconde Guerre mondiale, l'État nazi a ordonné que les femmes allemandes accusées de coucher avec des non-aryens ou des prisonniers étrangers employés dans des fermes soient également punies publiquement de cette manière.

Les scènes humiliantes se déroulaient souvent devant des foules moqueuses. Les résistants étaient censés se raser, mais en réalité beaucoup d'entre eux n'étaient pas de la résistance : ils étaient eux-mêmes des collaborateurs cherchant à détourner l'attention d'eux-mêmes. Beaucoup de collaborateurs étaient des prostituées ou des jeunes mères dont les maris étaient dans des camps de prisonniers de guerre. La seule façon pour eux de se nourrir et de nourrir leurs enfants était d'avoir une liaison avec un Allemand.

Une collaboratrice française punie en se faisant raser la tête pour la marquer publiquement, 1944.

 

Une Française au visage ensanglanté est obligée de regarder la caméra pendant que les soldats français ne font rien.

 

Une femme qui a collaboré avec les nazis se fait couper les cheveux en signe de dégoût du public.

 

Deux femmes, partiellement déshabillées, la tête rasée et des croix gammées peintes sur le visage, défilent pieds nus dans les rues de Paris, pour les faire honte et les humilier pour leur collaboration avec les Allemands pendant la Seconde Guerre mondiale. 27 août 1944.

 

Une Française en sanglots, le visage barbouillé d'une croix gammée, défile dans les rues avec des civils et un soldat.

 

Une femme, avec son bébé dont le père est allemand, et sa mère sont conspuées et humiliées par la foule à Chartres après s'être fait raser la tête en guise de punition pour leur collaboration avec les troupes allemandes, 1944.

 

Une collaboratrice française et son bébé, dont le père est allemand, tentent de rentrer chez elle suivis par une foule de citadins moqueurs après s'être fait raser la tête après la prise de Chartres par les Alliés, en août 1944. Il semble qu'elle passe quelques des femmes qui ont subi le même sort. Photo de Robert Capa.

 

Des soldats coupent les cheveux d'un collaborateur le 14 juillet. 12 août 1944.

 

Une foule se moque du crâne rasé d'une femme lors de la libération de Marseille.

 

Une Française accusée d'avoir couché avec des Allemands est agressée et sa tête a été rasée par ses voisins dans un village près de Marseille.

 

Des femmes brutalisées, le crâne rasé, sont chargées à l'arrière d'un camion. L'« homme » derrière eux tient une pancarte indiquant « collaborateurs », mais qui est le véritable collaborateur ?

 

Deux patriotes français retiennent une femme tandis qu'un autre lui coupe les cheveux après qu'elle ait été accusée de collaboration avec les Allemands pendant l'occupation. 1er janvier 1945.

 

Une collaboratrice française et son bébé avec sa mère suivis par une foule de citadins moqueurs en août 1944.

 

Une jeune femme se fait couper les cheveux par des patriotes français qui l'accusent de collaborer avec les Allemands pendant l'occupation. 1er janvier 1945.

 

Un adolescent est brutalisé par une foule incitée par des « partisans » communistes. Notez qu'elle est « peinte » par un « artiste » français en bas de l'écran.

 

Ces deux filles maltraitées ne sont guère plus que des enfants !

 

Des civils et des résistants français conduisent une collaboratrice dans les rues de Rennes après que sa tête ait été rasée et recouverte d'iode. 6 août 1944.

 

Des femmes aux hauts arrachés et aux croix gammées griffonnées de goudron sur le visage défilent dans les rues de Paris. De nombreuses autres femmes ont été traînées nues dans les rues.

 

Un groupe de Françaises, accusées de collaborer avec les Allemands, se sont déshabillées jusqu'en sous-vêtements, certaines avec la tête rasée, dans le cadre de leur humiliation publique.
Dans toute la France, de 1943 au début de 1946, environ 20 000 femmes de tous âges et de toutes professions accusées d'avoir collaboré avec l'occupant allemand furent rasées.