La voiture a fait ses débuts publics très médiatisés le 26 septembre 1957 lors d'une présentation presse organisée à Monaco. Les directeurs d'ACMA ont assuré une bonne participation des membres de la presse en invitant également trois pilotes de course célèbres au lancement de la Vespa 400.
La 400 était une voiture à deux places avec de l'espace derrière les sièges pour accueillir des bagages ou deux petits enfants sur un coussin en option. Les sièges avant étaient de simples cadres en métal tubulaire avec une garniture en tissu sur des "ressorts" élastiques, et entre les sièges se trouvaient le frein à main, le démarreur et l'étrangleur. Le levier de vitesses était monté au centre du plancher. Les portes à charnières arrière étaient revêtues à l'intérieur d'une fine doublure en plastique attachée à la tôle de la porte en métal, ce qui permettait d'obtenir de l'espace interne supplémentaire précieux. Sur les premières voitures, les fenêtres principales des portes ne s'ouvraient pas, ce qui a suscité des critiques, mais augmentait la largeur utile pour le conducteur et le passager. L'instrumentation était très basique, avec seulement un compteur de vitesse et des voyants lumineux pour le faible niveau de carburant, les feux de route, la charge de la dynamo et les clignotants. Le toit en toile du cabriolet pouvait être roulé depuis le rail supérieur du pare-brise jusqu'au sommet du capot arrière du moteur, laissant des côtés métalliques classiques au-dessus des portes. La batterie 12 volts était située à l'avant de la voiture, derrière la fausse calandre avant, sur une étagère qui pouvait être glissée. La roue de secours était rangée dans un puits sous le siège passager.